Etudiant(e) IADE Tome 1: Famille et Finance

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             Vous avez réussi le concours infirmier anesthésiste, vous avez le courrier d’admission à l’école IADE de votre choix en main et c’est génial.

Vous allez donc bientôt vous retrouver sur les bancs de l’école des infirmiers anesthésistes. Dans cette optique, il m’a été demandé de vous parler un peu de ce que peut être la vie étudiant IADE en dehors des études et de quelques sujets importants, tel que : la vie de famille, de couple, les enfants, l’argent, la santé, le moral et la vie sociale.

 Je ne pourrais vous parler que de la première année d’étudiant(e) IADE, de ce que j’ai vu, entendu ou vécu. A ce stade, j’hésite encore à vous dévoiler la vérité. Faut-il vous laisser découvrir ou faut-il partager ? Tout est-il bon à partager ? Ne faudrait-il pas vous laissez faire votre expérience sans apriori ?

Partant du principe que j’aurais aimé avoir compris certaines choses avant et que devenir infirmier anesthésiste est aussi important que de préserver le reste, je me lance.

Dans ce premier tome j’aborderai la vie de famille, les enfants, le couple et l’argent de l’étudiant infirmier anesthésiste.

  • La vie de famille

 

Les mères de famille, étudiantes anesthésistes

 En ce qui me concerne, je n’ai à ce jour personne à charge et, mon constat est sans appel, les mères de famille, étudiantes infirmières anesthésistes, s’en sortent bien mieux que les célibataires sans enfant, pour manager les études et tout le reste.

Entre les enfants, les devoirs, le conjoint, le ménage, les cours et autres…je ne sais pas comment elles font. Ces « pro » de l’organisation, sont mes héroïnes.

Et ceci est évidemment applicable aux « papas gâteaux ».

Si vous avez une organisation de vie réglée de base, il semble que cela rend la gestion entre vie étudiante et organisation de vie fortement plus fluides, plus simple.

Les enfants

De ce que j’entends, les enfants me surprennent par leur capacité d’empathie envers leur maman. J’écoutais une maman raconté l’étonnement de son “fiston” devant la somme de devoir à faire par sa maman, qui allait à l’école comme lui, les réactions de soutient qu’il a manifesté était vraiment touchantes.

Les enfants semblent capables d’une formidable capacité d’adaptation, d’autonomisation et de collaboration, en fonction de leur âge.

Comprennent-ils mieux, en les associant au projet « études IADE », que vous n’êtes plus aussi disponible pour eux, qu’ils peuvent faire aussi des choses pour vous aider à réussir ? La question reste entière, mais pour certains cela marche.

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Le conjoint

Le (la) conjoint (e), quant à lui (elle), peut être une aide plus que bénéfique, autant qu’il (elle) peut vous rendre ces études encore plus longues et pénibles.

La plainte que j’entends le plus souvent est : “ mon conjoint ne comprend pas que je ne suis pas disponible pour partir en weekend, partir en vacances d’hivers, faire tout comme avant…j’ai beau lui rappeler que je dois étudier, il tente toujours de m’embarquer dans des weekends.”

Ces situations itératives sont à la longue, source d’une grande souffrance pour les deux parties.

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On ne perçoit pas dès le début que notre vie va changer pour la plupart pendant deux ans. Et pour le conjoint, si déjà nous avons du mal à percevoir cela, c’est certainement encore pire.

Il ou elle aussi heureux qu’il ou quelle soit pour notre avancement, n’aura pas le temps de comprendre et de se préparer au changement de la vie d’étudiant infirmier anesthésiste. Il ou elle sera, peut être, surpris(e) de nos nouvelles attitudes et impératifs, pourrait se sentir délaissé(e) et mettra un certain temps à s’adapter, à accepter.

Tous ces changements peuvent être mal vécus, il y a en effet quelques séparations, parfois des divorces à l’issue de ces deux années d’études. Est-ce du fait de la formation ? Est-ce l’évolution normale de la dynamique de la relation ?

Une seule chose sure : devenir infirmier anesthésiste est un projet génial, mais être heureux dans la vie est essentiel.

Que peut-on en dire:

Pourquoi ne pas faire de ces deux années d’études d’infirmier anesthésiste, une étape dans votre plan de vie commune ? Et décider à l’avance?

Communiquez, consolidez vos liens avant l’impact, stabilisez vos relations, est favorable à bien vivre cette période. Il faut comprendre que vous n’aurez pas assez d’énergie, de temps,  pour vous occuper d’être efficace, d’apprendre, d’être en stage, en cours et en plus d’avoir à gérer des relations amoureuses houleuses.

Prenez conscience et décidez-vous avant. Et je dirai plus, si vous devez rompre faites-le maintenant.

 « Je dis ça je dis rien »

Par extension, si vous décidez de vous marier, ou de déménager, il sera plus aisé de le faire avant ou après. En plus d’être pris par les études, vous n’aurez plus le contrôle de votre temps, vous ne pourrez pas poser de, RTT, RH, RR, congés familiaux pour mariage, à votre guise. Sur les deux ans, seul une dizaine de jours est accordé aux absences justifiées.

  • Maintenant parlons du nerf de la guerre : l’argent!

 

« Mon compte en banque est en dépression, ma fiche de paye a maigris, les fins de mois ça pique. ». Quand j’ai vu ma première fiche de salaire en tant qu’étudiante infirmière anesthésiste financée, j’ai dû retenir une petite larme.

Il faut prévoir une perte d’un maximum de 30 % de votre salaire. Les primes de juin et décembre pour ceux de la fonction publique sont essorées au maximum, établissement de provenance dépendant.

Rappelons les principes de bases qui prennent tout leur sens ici :

-Faites un maximum de nuits supplémentaires, de vacations, d’économies avant la rentrée.

– Prévoyez un plan financier

-Engagez une réflexion sur le train de vie (restaurant, voyage, shopping…)

La vie ne s’arrête pas pendant ces études, les bonheurs comme les coups durs. S’assurer d’une marge de sécurité financière minimum, reste une bouée de sauvetage salutaire, spécialement quand notre temps est limité pour trouver des solutions alternatives.

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J’ai vécu plusieurs événements imprévus, surprises fort peu agréables, des accidents de vie et deuils au plus mauvais moment pendant cette première année d’ études d’infirmier anesthésiste, et je ne suis pas un cas isolé. Avoir un peu de ressources financières a été crucial pour passer le cap.

Concernant vos impôts, si vous êtes mensualisés, une modification à la baisse du prélèvement est possible dès vos premières fiches de paie.

Pour améliorer les finances, certains associent activités rémunérées, type vacations ou nuits supplémentaires,  sur les temps de repos et études d’ infirmier anesthésiste. Cela est possible, et vous serez fixé sur vos capacités à suivre cette cadence dès les tous premiers mois.

Personnellement, je trouve que le sentiment de fatigue est importante durant cette formation. Entre l’assiduité en cours et en stage, les efforts d’attention soutenue en stage et les efforts de concentration en cours, les temps de repos deviennent extrêmement précieux.

 Je sais que vous ne me croirez peut être pas tous et je dirai que c’est complètement normal.

Ici s’achève ce premier tome, j’ai abordé quelques sujets qui me semblent dans la vie en dehors des études aussi important que de devenir infirmier anesthésiste. Dans le tome 2, seront abordés : le moral, le temps, la santé.

Ces lignes n’engagent bien entendu que moi. J’espère qu’elles vous seront profitables dans la préparation de cette première année d’études d’infirmier anesthésiste.

Cet article vous a-t-il aidé ? Comment envisagez-vous votre vie pendant ces deux années d’études ? Auriez-vous d’autres sujets que vous voudriez voir abordés ?

Dites-le en commentaires.

Christelle pour Objectif Concours Iade

 

 

 

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